Gork est né le 20 Goliarmos 1510 à Thararn.
Son père était un mercenaire toujours en route et le géniteur d'une tripotée de demis et quarts de frangins à travers le monde.
Sa mère lui appris très tôt à ne pas se plaindre ou pleurer, puisque, bébé, elle le fît taire d'un coup de hache que son père avait oublié là.
Ce geste fut un arrêt brutal à toute espérance de carrière intellectuelle et l'orienta directement vers le maniement des armes, de la hache en particulier.
Le crane porte encore une forte cicatrice qu'il a longtemps voulu cacher, aujourd'hui, les cheveux ramenés en queue de cheval, il l'a montre fièrement (la cicatrice).
La taverne et les repas tribaux sont ces lieux de prédilection, où il dévore des monceaux de viande rouge, se noie sous des tonneaux de bière et lorsque l'alcool a raison de son peu de lucidité de la bonne baston orque, à coup de poings et de massues quand ce n'est pas le mobilier qui y passe.
Il aime partager ses moments de joie intense, riant à gorge déployée, avec ses amis avec qui il est très fidèle et les jeunes orquesses avec qui il n'est absolument pas fidèle.
Il apprécie les armes bien ouvragées avec une préférence pour les haches et les gourdins.
Issu de la montagne il lui voue une passion profonde, seul ou en groupe il aime la traverser, la connaître, en hiver comme en été chaque parcelle de ce monstre de pierre est un éblouissement pour lui.
Lors d'un repas il considère que les légumes sont une polution indigeste qui dénature le goût du repas, qu'il résume souvent d'un mot "Berk !"(ce qui signifie dans le patois de sa tribu, ce met exale en arrière gout, une fragrance d'excrément de zébu cacochyme), bien que sa Môman lui ai confié de vieilles recettes de famille qu'il aime partager.
Il craint et déteste l'eau qu'il a décidé de ne jamais boire nature, il ne fait sa toilette que par accident, la dernière fois date de plus d'un an alors qu'il traversait une passerelle qui céda sous son poids.
Il ne parvient pas à subir longtemps un long discours et l'abrège souvent d'un coup de poing fatigué, il considère que s'il ne comprend pas un mot c'est que son interlocuteur tente de l'insulter, et il n'aime pas ça.
Comme toute les choses qu'il ne comprend pas il déteste la mort des gens qu'il aime car sa force et ses poings ne peuvent rien y faire, et surtout il n'aime pas ressentir cette espèce de langueur triste qui tente d'envahir son corps amenant de l'eau aux yeux.
Des nouvelles de l'un de ses frangins, Mokres, l'attira vers le Nord et il traversa le monde connu pour le rejoindre.